Une Vérité Dure à Entendre
Il en Va de Ta Vie !
Tu es Etudiant en Master Recherche, Chercheur Doctorant ou Post-Doctorant ?
Prépare-toi !
Si de ton Master Recherche à la fin de ton Doctorat, tu n'as pas participé à une découverte remarquable qui va porter ta carrière dans le monde Académique pour les 30 prochaines années, TU ES CUIT !
Et contribuer à une découverte remarquable (cad avoir ton nom parmi les auteurs de une ou plusieurs publications à haut impact factor) NE dépend PAS de TOI, ni de ton QI à trois chiffres, ni de ta capacité de travail de serf !
Prends ton destin en main dès ton entrée en Master Recherche jusqu'à la fin de ton Doctorat. Durant ces 4 années de recherche, tu as beaucoup de temps morts que tu peux mettre à profit.
Mets à profit ces temps morts pour te former à l'entrepreneuriat et au business. Réseaute avec les scientifiques-entrepreneurs, pose leur milles questions, apprends d'eux le chemin vers ta liberté.
Il y a beaucoup d'opportunités en dehors du monde Académique, opportunités necessitant des connaissances et compétences Scientifiques, Technologiques ET Business.
Et tes 10 années d'études et de recherches auront de la valeur pour le Monde que si tu ajoutes la corde entrepreneuriat-business à ton arc.
Il ne tient qu'à toi de saisir ces opportunités, mais pour ça tu dois accepter de faire le deuil de la recherche (de ton doux rêve d'avoir le Prix Nobel) et te préparer à quitter le monde Académique et ses salaires de misère payés au lance-pierre !
N'attends pas le lendemain de ta soutenance de thèse pour te poser la question de l'après.
- 60% des PhDs se retrouvent au chômage à un moment de leur carrière (Nature)
- Les docteurs qui font des postdocs gagnent moins d'argent et obtiennent globalement moins de résultats dans leur carrière que les docteurs qui ne font pas de postdocs (Nature Biotechnology)
- Les postes de chargé de recherche ou de maitre de conférence (associate professor) à temps plein sont au plus bas, car ils sont remplacés par des professeurs ou chercheurs auxiliaires mal rémunérés (Science)
La recherche scientifique est un sacerdoce, une activité de moine ou d’Amish vivant en communauté où l’on doit accepter d’effacer son identité et ses ambitions personnelles au profit de la cause supérieure - la production de connaissance nouvelle pour l’Humanité -, enfin ça c’est le bullshit qu’on raconte aux fourmis mises en servage par le système.
La réalité est que tu dois te sacrifier pour bâtir une pyramide à la gloire du PI (Principal Investigator) ou du Mandadarin-Pharaon qui lui bizarrement étale son nom de partout en fakant l’humilité scientifique (et qui récolte tous les lauriers).
Le système universitaire est cassé. Les docteurs ne sont plus utiles dans le monde Académique.
En dehors du monde académique, est-ce que les entreprises industrielles ont un besoin de PhDs ?
NON et pour deux raisons.
1) Dans les grands royaumes contemporains du capitalisme que sont les grandes entreprises où règnent une noblesse aristocratique, ton profil de faqueux - et encore plus avec ton PhD - est un repoussoir.
2) Les entreprises industrielles, qu'elles soient grandes ou petites, ne font plus de R&D en interne. Elles soustraitent leurs R&D à des laboratoires privés pour des taches très précises et ces laboratoires privés n'ont pas besoin de PhDs, mais de techniciens.
Les grandes entreprises industrielles, comme elles sont très riches, en plus de la soustraitance, scannent le marché en continu et identifient l'émergeance de startups innovantes pour les racheter (ou établir un partenariat pour bénéficier de l'innovation). Cette stratégie (laisser la R&D et l'innovation se faire par les startups) est beaucoup plus rentable pour la grande entreprise que de faire sa R&D en interne (ce qui implique la disparition des postes de chercheurs dans les grandes entreprises industrielles).
👉👉👉 En revanche, avec ton PhD, tu seras Très Précieux en tant que Fondateur-CEO de ta startup !
Il existe aujourd’hui pour vous les PhD, l’opportunité de créer des startups deep tech. Chose qui n’existait pas à mon époque car l’écosystème startup n’existait pas, et par écosystème, ça se résume à 3 points seulement :
- une offre de capitaux sous toutes ses formes : investisseurs privés (business angels, sociétés venture builder, incubateurs et accélérateurs privés, sociétés d’investissement venture capital) et de ressources matérielles (incubateurs publics, pépinières) et intellectuelles (formations, conseil, coaching)
- Une mentalité pro-startup : aujourd’hui, les gens acceptent de rejoindre un projet startup, d’y travailler sans être payé, avec la promesse d’être cofondateur et de détenir une part de la future entreprise ... pourvu que le challenge soit excitant ! A mon époque, les gens te jetaient des pierres quand tu leur proposais ça.
- Un environnement jurdico-légal et fiscal favorisant les deux points précédents : émergence du statut SAS (société anonyme par action simplifiée), loi encadrant l’émission d’actions gratuites* par les startups (pour récompenser les cofondateurs et tous ceux qui bossent gratuitement sur un projet), réduction fiscale pour les investisseurs ... des avocats d’affaires et experts-comptables qui comprennent les spécificités des startups.
*Le jackpot du décorateur des bureaux de Facebook https://www.lefigaro.fr/international/2012/02/04/01003-20120204ARTFIG00499-le-jackpot-du-decorateur-des-bureaux-de-facebook.php
Aujourd’hui, l’offre en propriété industrielle des Universités, en capitaux privés et publics est largement supérieure à la demande des PhD désireux de créer des startups Deep Tech. C’est comme si, dans un champ, on avait dispersé des billets de banques et personne pour les ramasser !
Je vois passer trop d’annonces « startup deep tech cherche son CEO ! », il n’y a qu’en France qu’on voit ça. C’est absurde.
Mettez-vous une énorme claque et réveillez-vous, libérez-vous de votre prison mentale car oui vous êtes en servage au profit d’une institution inhumaine et au profit d’un Pharaon. Et vous allez attendre quoi ? La mort physique de ce Pharaon pour espérer prendre sa place ? Vous êtes dingue ou quoi ? Avec l’allongement de l’espérance de vie et des postes émérites à rallonge, mais jamais vous ne pourrez briller comme un Pasteur ou une Marie Curie ! C’est fini cette époque.
Vous avez peur de vous jeter dans l’inconnu en quittant le misérable monde qui vous est connu, celui du monde académique ? C’est tout à fait normal d’avoir peur, ce qui est anormale est de ne pas chercher à vaincre votre peur. Et cela ne nécessite justement pas à se jeter dans le vide de l’inconnu, les bons entrepreneurs prennent des petits risques hautement calculés.
[ Afin de ne pas biaiser ma vision par ma propre expérience, j'ai interrogé plus d'une centaine de jeunes chercheurs en science dure (doctorants, jeunes docteurs et post-docs) sur ce qui les empêcher de quitter le monde Académique.
Je suis arrivé à la conclusion suivante : Parmi les jeunes chercheurs qui aimeraient quitter le monde Académique, 85% sont terrifiés par l'inconnu (source de revenu, statut social, incompétence). Et surtout, ils sont terrifiés par l'idée que c'est un aller simple et que le retour dans le monde Académique (en tout cas en France) leur sera interdit une fois qu'ils auront quitté le train en marche.
Le simple fait de ne plus avoir la possibilité de revenir dans le monde Académique est un des freins que j'ai identifié à la création de startup deep tech issues de la recherche scientifique. ]
Et ça consiste simplement par enlever vos œillères, à vous intéresser aux startups autour de vous, discuter avec les fondateurs de startups deep tech dans les incubateurs de votre université, lisez des livres et consommez des contenus vidéos sur l’entrepreneuriat ... et vous aurez déjà fait 50% du chemin ! Et vous réaliserez qu’il existe un autre monde qui vous attend, et où vous serez libre de vous réaliser, un monde où votre PhD a de la valeur.
CALL TO ACTION
Pour créer une startup Tech ou Deep Tech avec le plus de chance de succès, tu dois d'abord acquérir le mindset et le skillset d'un Entrepreneur.
Contacte moi pour échanger, on se fera un Zoom à la cool avec nos mugs à café, sans langue de bois, je t'aiderai à y voir plus clair.
Dr. Ari Massoudi: https://www.linkedin.com/in/arimassoudi/
Prends ton destin en main !
Les 7 commandements du doctorant qui veut quitter la recherche pour créer sa startup tech
- Vas voir ton directeur de thèse ou de labo pour lui exprimer ton souhait d'entreprendre avec les résultats du labo (et lui demander son appui), et si ton labo est dans le fondamental, les Directeurs de Recherche ont (toujours) des relations ou des opportunités dans leurs tirroirs ... .
- Prends rdv avec la SATT (Société d'Accélération du Transfert de Technologies) et/ou l'incubateur de startups de ton Université pour échanger sur les opprotunités d'entreprendre avec eux. Les SATT gèrent et commercialisent les brevet des Universités ; les incubateurs accompagnent les startups issues de la recherche Académique.
- Prends rdv avec les fondateurs de startups de l'incubateur de ton université pour échanger sur leur parcours entrepreneurial, leurs motivations, les difficultés qu'ils ont rencontré et le positif aussi.
- Prends rdv avec les fondateurs de startups des incubateurs d'autres Universités en France ou dans d'autres pays.
- Avant la fin de ta thèse, lis des livres clés sur l'entrepreneuriat et le marketing ayant un focus startup pour assimiler le language commun de l'entrepreneuriat, du marketing et de l'innovation. Ecris nous, et on se fera un plaisir de t'indiquer une liste de livres clés à lire.
- Ne perds pas ton temps et ton argent avec des formations à l'entrepreneuriat ou en gestion d'entreprise proposées par les écoles de commerce (MBA, Executive Master, Specialized Master et autres diplômes à la noix). Ces formations ne valent RIEN. Elles sont conçues par des Universitaires déconnectés du terrain. Aucun d'entres eux n'a jamais crée un produit ou une entreprise, aucun d'entres eux n'a jamais vendu ne serait-ce un parquet de chewing-gum de sa vie. Ces formations "Business School" sont beaucoup trop chères (et elles ne t'ouvriront même plus les portes des grandes entreprises pour que tu puisses y pantoufler avec un bon salaire - sauf si tu te paies un MBA de Harvard à 100 000 dollars ! -), et surtout, elles ne servent à RIEN ! On t'assommera avec de l'économie, de la comptabilité, de la finance d'entreprise, des cours de management de projet, de management RH, de droit des sociétés, de stratégie, de maketing et de vente totalement hors-sujets et donc inapplicables aux startups. La startup est une entité à part du monde de l'entreprise. La startup est une organisation opportuniste formée pour résoudre un problème avec une solution innovante et pour rechercher un modèle économique reproductible, industrialisable voire scalable (cad copier-collable à l'infini). Tu peux bien sûr te former a la création d'une startup, mais il faut que tu le fasses avec des experts de la création de produits (biens et/ou services) innovants et non avec des théoriciens de l'entreprise ! Et cette formation à la création de startup doit se faire par la pratique, exactement de la même façon que tu as appris à faire de la recherche scientifique à la paillasse avec l'aide des autres doctorants et des post-docs.
- Concentre toi sur la création d'une proposition qui aura de la valeur pour une cible clientèle qui a un problème critique. Et donc si tu as compris cette dernière phrase, cela signifie que tu dois identifier avant tout un bon problème pour le résoudre (éventuellement avec de la tech issue de tes recherches ou de la tech issue de la recherche d'autres dormant dans les tirroirs de ton Université et de sa SATT, ou des connaissances et savoir-faire que tu as développé pendant tes recherches).
Bonus : Comment identifier un bon problème ?
Un bon problème signifie qu'il en vaut la peine - sur le plan économique - d'y consacrer des efforts et des ressources pour le résoudre.
Un bon problème a une criticité élevée. La criticité s'évalue avec ces 3 paramètres :
- La gravité : un bon problème a une gravité élevée cad que ses conséquences négatives sont importantes pour ceux concernés
- L'occurence : un bon problème a une fréquence d'appartition élevée (et de plus en plus fréquent, idéalement)
- La démographie: un bon problème (peut) touche(r) un nombre important de gens (ce nombre est en croissance continu ou a un potentiel de croissance important, idéalement)
Dr. Ari Massoudi: https://www.linkedin.com/in/arimassoudi/